Superman
James Gunn (2025)
Superman perd. C’est ainsi
que le film commence et qu’il
continue pendant plus d’une
heure. L’inévitable
Lex Luthor, non content de créer
des univers de poche, utilise
l’intervention de Superman
dans une guerre quelconque (ainsi
que des métahumains,
dont le mystérieux Marteau
de Boravie), pour le terrasser.
Parce que derrière sa
carrure et sa mèche qui
rebique, Superman est un être
humain comme vous en moi, il
saura faire fi des manigances
des méchants et s’alliera
avec quelques superhéros
fantasques (dont l’ineffable
Nathan Fillion), ainsi qu’avec
la clique habituelle (ses parents,
Lois, Jimmy), mais aussi un
cabot numérique, pour
faire la nique à Luthor.
Comme de bien entendu avec James
Gunn, le sujet est traité
avec humour et du recul, et
avec quelques relents mièvres
de la deuxième moitié
des années 90, souvenez-vous,
du temps des films catastrophes
où il fallait sauver
le chien.
Ce "Superman" est
finalement distrayant et a suffisamment
de tact pour ne pas durer 2h30
et encore pourrait-il être
moins long en évitant
l’habituel surplus d’action
finale.