D’habitude
le metal c’est limite
ridicule d’où un
max fendard, tout dans les stéréotypes,
mais ici avec Sumac, on sort
des sentiers rebattus et on
rigole plus.
Car les gars réinventent
le metal, encore qu’on
se demande si ça en est
toujours (du metal).
Chez Sumac, on triture les instruments,
balance des bruits angoissants,
martyrise les guitares, tape
comme des dératés
sur les caisses. Ca s’arrête,
repart, stagne, répète,
s'éternise, même
qu’on dirait presque de
l’ambient dark mais non,
c’est du... euh.
On a droit à quatre titres
entre 12 et 25 minutes. Il faut
ça sinon reste plus qu’à
proposer des chansonnettes.
Sumac, c’est hyper angoissé
comme truc alors du coup ça
rajoute des growls comme dans
le black metal. Normal, car
s'il n'y en avait pas, c’est
comme si dans le jazz y’avait
pas de solos.
Sumac, c’est comme qui
dirait du doom-death-black,
quelque chose qui s'étire
tant et plus à coups
de distorsions, de délires,
d’effets divers et, pendant
qu’on y est, de solos
de guitare psychédéliques
à titiller Hendrix même
s'il est mort depuis des plombes,
paix à son âme.
Et
malgré le fait indéniable
que c’est parfois chiant
et un peu pénible, c'est
sûr que ça laisse
pas indifférent. Tu peux
tenter le coup, mais l'essayer,
c'est pas forcément l'adopter.