Perso,
je considère cet album
comme étant le plus abouti
de ce groupe américain
de pop-songs prog nommé
Styx qui ne vient pas, comme pourraient
le croire certains, du nom du
fleuve des Enfers selon la mythologie
grecque. Non. En fait, c'est un
mot du vocabulaire atikamekw qui
signifie :
ceux qui avaient le même
look naze que les gars de chez
Toto.
Il s'agit ici d'un concept album
sur un theâtre nommé
"Paradise Theatre".
D'ailleurs comme toujours dans
ce genre d'entreprise on retrouve
au fil de l'album un thème
musical répété
avec quelques variantes ("A.D.
1928", "The best of
times" et "A.D. 1958").
Styx ne tente pas de révolutionner
le rock. D'ailleurs c'est à
peine s'il en fait. Il propose
seulement une succession de thèmes
bien construits, chantés
de belle façon, conviviaux
et aux mélodies sympathiques
et parfois imparables.
On y trouve une chanson assez
accrocheuse comme "Two Much
Time Of My Hands". Un petit
rock sympa nommé "Rockin'
the paradise". Des titres
style pop américain proche
d'un groupe comme Fleetwood Mac
avec "She Cames" ou
"Snowblind" et même
du prog dans "Half-penny,
Two-penny" (sans conteste
le meilleur titre de l'album).
Parfois c'est moins passionnant
car proche de la variétoche
lourde genre comédie musicale
façon Broadway ("Nothing
Even Goes As Planned"). Il
y a même aussi un peu de
remplissage avec "Lonely
People" et des cuivres assez
ringards.
Tout n'est pas parfait dans cet
album, loin s'en faut, mais, mélodieux
et possédant une réelle
unité, il est souvent agréable
à l'écoute.
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LA
CRitiQUE D'UN AUtRE
DiSQUE DE 1981
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The
Man With The
Horn
Miles
Davis
...
un retour
en demi-teinte...
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