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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Avec une réelle unité

Styx
Paradise Theatre (1981)


Perso, je considère cet album comme étant le plus abouti de ce groupe américain de pop-songs prog nommé Styx qui ne vient pas, comme pourraient le croire certains, du nom du fleuve des Enfers selon la mythologie grecque. Non. En fait, c'est un mot du vocabulaire atikamekw qui signifie : ceux qui avaient le même look naze que les gars de chez Toto.

Il s'agit ici d'un concept album sur un theâtre nommé "Paradise Theatre". D'ailleurs comme toujours dans ce genre d'entreprise on retrouve au fil de l'album un thème musical répété avec quelques variantes ("A.D. 1928", "The best of times" et "A.D. 1958").

Styx ne tente pas de révolutionner le rock. D'ailleurs c'est à peine s'il en fait. Il propose seulement une succession de thèmes bien construits, chantés de belle façon, conviviaux et aux mélodies sympathiques et parfois imparables.

On y trouve une chanson assez accrocheuse comme "Two Much Time Of My Hands". Un petit rock sympa nommé "Rockin' the paradise". Des titres style pop américain proche d'un groupe comme Fleetwood Mac avec "She Cames" ou "Snowblind" et même du prog dans "Half-penny, Two-penny" (sans conteste le meilleur titre de l'album).

Parfois c'est moins passionnant car proche de la variétoche lourde genre comédie musicale façon Broadway ("Nothing Even Goes As Planned"). Il y a même aussi un peu de remplissage avec "Lonely People" et des cuivres assez ringards.

Tout n'est pas parfait dans cet album, loin s'en faut, mais, mélodieux et possédant une réelle unité, il est souvent agréable à l'écoute.

 

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LA CRitiQUE D'UN AUtRE DiSQUE DE 1981
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The Man With The Horn
Miles Davis



... un retour en demi-teinte...