Faire un album de covers (comprendre
: reprises) n'est
pas aisé. Il ne s'agit
pas, en appliqué, respectueux
du "maître", de
reprendre le plus fidèlement
possible le thème (comme
le fait ici Clapton sans personnalité
et sans le moindre intérêt).
Non. il s'agit de garder l'esprit
de celui à qui l'on rend
hommage mais avec son propre feeling.
Et peu importe le titre si l'on
ne se fourvoie pas dans une quelconque
copie carbone dont la finalité
serait totalement vaine.
Dans ce "Stone free",
on respecte souvent le projet
: pêche, feeling et urgence
sont au rendez-vous et même,
parfois, délire. Je retiendrai
"Purple haze" très
loin de l'original par The Cure,
"Hey baby" particulièrement
costaud par Chris Cornell et MACC,
"Third stone from the sun"
superbement interprété
par le fin guitariste de jazz
Pat Metheny. On ne négligera
pas non plus le rapide et viril
"Crosstown traffic"
par Living Colour, "Red house"
- difficile à démolir
- par Buddy Guy, "Hey Joe"
par Body Count, "You got
me floatin" par PM Dawn et
pour finir "Manic depression"
par Seal avec Jeff Beck à
la guitare en feu.
C'est donc souvent dans l'esprit,
réjouissant et avec une
avalanche d'envolées de
guitares brûlantes. De quoi
donner envie de courir se jeter
sur quelques CDs d'Hendrix. Après
tout, le but premier de ce genre
d'entreprise ne serait-il pas
de donner envie de découvrir
l'artiste ainsi honoré
?
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l'image
du jour
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Comment
Hendrix faisait-il
pour être
aussi créatif
?
Il bouffait
des pommes !
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