Stalker
Andrei Tarkosvky (1979)
Dans
une zone, appelée "la
zone", qui est quelque
part, dit-on frappée
d’une météorite,
se trouve une chambre, appelée
"la chambre", dans
laquelle les souhaits se concrétisent.
Afin d’y accéder,
d’éviter les patrouilles
environnantes et surtout de
survivre dans ce lieu inhospitalier
et imprévisible, un scientifique
et un écrivain payent
un stalker qui seul connaît
le chemin.
"Stalker", vous le
savez, c’est à
la fois lent, beau, bavard,
long et propre à te faire
réfléchir si tu
y es enclin, parfois tout en
même temps.
"Stalker", c’est
2h45 de minimalisme et ça
cause de foi et de spiritualité,
du désir et du doute
et peut-être lirez-vous
quelque part que ce film est
une métaphore infinie
de l’âme dont chaque
plan est une épiphanie
métaphysique (ou un truc
du genre).
Mais Tarkovsky, c’est
surtout esthétique et
tu trouveras plus de cinéma
dans trois plans de "Stalker"
que dans les 250 derniers films
que tu as vus. Parfois le texte
peut sembler vain et parfois
le plan peut sembler long, mais
ça reste un plaisir visuel
(et une bizarrerie sonore) avant
toute autre chose avec de l’atmosphère,
du mouvement de caméra,
du cadrage et de la composition
au cordeau.