Spira
(saxo) tourne ici autour d’un
musicien brésilien dont
je n’ai rien écouté
mais cela ne me semble pas important
pour appréhender cette
oeuvre.
En effet, on retrouve ici une
musique comme de "chambre"
avec Hymne Au Soleil, ensemble
spécialisé dans
la réunion entre le classique
et le jazz, jazz que l’on
retrouve ici avec parcimonie.
Inutile
de chercher ici du swing, du
groove, du funk ou je ne sais
quoi qui agite les orteils.
On est dans l’intimiste,
tout en mélancolie.
Et comme dans Hymne Au Soleil
on va plutôt du côté
de la musique classique moderne.
D'ailleurs Spira affirme qu’il
est très influencé
par Ravel et Debussy.
Loin d’être soporifique,
cette oeuvre est assez homogène,
dans la retenue, la fluidité
et tous ces instruments à
vent donnent une couleur générale
agréable et créent
une ambiance prenante.
Au final, je dirai qu’il
faut donc choisir l’instant
et le lieu pour mieux entrer
dans cette musique. Et comme
je le fis tantôt pour
Belmondo et son Hymne Au Soleil
j’aime assez ce genre.
Toi aussi, j'espère.