Aujourd'hui,
je vais te causer un peu cher
lecteur avide de ziques en tous
genres d'une rondelle de The
Sex Pistols, l'un des trucs
les plus fendards d'il y a des
chiées de plombes et
dont plus grand monde se souvient
et qui avaient pris leur nom
à une marque de papier
chiottes mais tu peux aller
vérifier si tu as des
doutes.
Ce disque avec sa pochette à
l'esthétique monoprix,
expression naze d'un boys band
fabriqué avec un quarteron
d'épouvantails pseudo-rebelles,
c'est, adapter le rock qui rolle
des années 50 au goût
du jour - la fin des années
70. Soit un truc paraît-il
dans l'esprit de ce que faisaient
des gus comme Eddy Cochran,
il y a un siècle sans
la crête à la con
et l'épingle à
nourrice mais avec les falzards
à carreaux et la banane
gominée. Ce qui était
peut-être moins fendard.
On a donc un rock régressif
en quelque sorte où l'intérêt,
si on veut en chercher un quelconque,
repose sur l'énergie
dispensée. On y trouve
aussi des paroles idiotes et
des slogans crétins qui,
plutôt marrants, vont
bien avec le ton de l'ensemble.
L'écoute de l'album dès
le deuxième morceau est
tout à fait inutile car
tous les titres se ressemblent
comme une bande de punks dans
un quelconque attroupement ou
un escadron de CRS à
une manif, autant de hordes
déchaînées
dont la musique est bien sûr
la dernière des préoccupations
à l'instar des petits
gars qui s'excitent dans ce
disque.
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l'image
du jour
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Les
moments les plus délicats
de la punkitude !

- C'est pas évident,
crois-moi, d'essayer
de bouffer son sandwich
tout en gueulant "no
future !"
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