Si vous pensez que "Septet : The story of Hong Kong" est un film qui narre l'histoire de Hong Kong sous prétexte qu'il a comme complément de titre : "l'histoire de Hong Kong", vous êtes, ma foi, bien naïfs. Il s’agit en réalité de 7 courts métrages censés représenter une décennie Hong kongaise de 1950 à 2020. Il y a évidemment 8 décennies de 1950 à 2020, mais le réveil de John Woo n’a pas sonné alors il n’a pas pu réaliser les années 70.

La plupart des courts ont en commun le temps qui passe et la nostalgie d’un ancien Hong Kong, ce qui semble être une bonne idée, mais est finalement mal présenté et sonne quand même parfois « vieux con ».

En somme, on y trouve une critique négative de ce que font les jeunes (le numérique, MacDo) plutôt qu’une critique positive de ce que fut Hong Kong ou bien on trouve totalement autre chose.

Tam ne traite pas vraiment le sujet avec sa romance pas naturelle et Tsui Hark ne le traite pas du tout avec le final foutraque (quel rapport avec Hong Kong ?). Lam frôle la bonne idée, il y a des petits bouts sympas chez Hung et Hui, Yuen fait le kung-fu comme attendu, To nous refait les affres de la bourse (comme dans « La vie sans principe » qui ne fut pas son meilleur).

PS : Les réalisateurs ont 72 ans de moyenne d’âge (et le plus jeune, feu Ringo Lam, est mort en 2018 à 63 ans). Il s’agit de Sammo Hung, Ann Hui, Patrick Tam, Johnnie To, Yuen Woo-ping, Ringo Lam et Tsui Hark.