Richard Sherman travaille dans une maison d'édition. Il accompagne sa femme à la gare où elle part à la campagne avec son fils. Richard se retrouve seul pour l'été avec Marilyn Monroe comme voisine du dessus. Alors que moi, par exemple, je n'ai pas de voisine du dessus. La question est de savoir s'il succombera et trompera sa femme. "SADR" est adapté d'une pièce de théâtre. Si la version ciné est édulcorée, on retrouve le lieu unique (à l'exception de la scène de l'aération du métro et des illustrations de l'imagination du personnage masculin), quelques blagounettes et surtout une redondance extrême des situations. Oui, je vais tromper ma femme, dit Richard. Non, ce serait terrible si je trompais ma femme, dit Richard. Oh mais si ça trouve elle me trompe aussi alors je vais la tromper. Non, je serais un monstre si je la trompais. Voilà en substance la psychologie de Richard. Evidemment, "SADR" a une réputation, parce que c'est de Billy Wilder, parce qu'il y a Marilyn Monroe (extrêmement mise en valeur en belle idiote sans nom) et que sa robe s'envole. Mais le temps ne le sublime pas forcément.