Nous sommes dans une banlieue prolo de Londres, et là, vit dans une maison pas loin de la décrépitude, Cynthia, une ouvrière qui fait un boulot de merde dans une vie à chier (ou le contraire).

Chez elle, vit sa fille qui a la même vie ou pas loin, mène par le bout du nez un gentil gars plutôt rigolo et supporte mal de ne pas savoir qui est son père, sa condition assez médiocre et sa mère par la même occasion et on a droit à des disputes, des pleurs, des disputes et... des pleurs.

En outre, pour que le film dure, sinon c’est guère crédible, Cynthia a un frère un peu mieux loti question situation sociale mais qui a lui aussi des problèmes, bien sûr, car sa femme ne peut pas avoir d‘enfant.

Si on se contentait de ça, c’est sûr que ce serait vite un max à chier. Alors, voici qu’apparait dans la vie des deux pleureuses, Hortense, une noire, qui cherche sa mère biologique qui se trouve être... eh, ouais, t’as trouvé, c’est Cynthia qui n’avait pas voulu cet enfant à sa naissance, ni la regarder, et du coup, bien sûr, elle ne savait pas qu’elle est noire.

Alors Hortense va rencontrer Cynthia et le reste de la famille. Ca va foirer au début puis bien sûr s’arranger car tout finit bien même dans les Palmes d’Or distribuées à Cannes où on ne glorifie pas seulement que des navets.

Certes, « Secrets et Mensonges » a bien des longueurs (scène du clodo et visite de la maison du frère), il y a le côté un rien téléphoné de l’histoire, la scène un peu ridicule de la "révélation" lors de l’anniversaire, le personnage principal plutôt vite chiant avec sa voix des plus aiguës, des "chérie" à tout propos et son sempiternelle clope/alcool/chiale mais il y a une interprétation de qualité (l’actrice principale a eu aussi la palme) et parfois une certaine émotion mais je trouve que cela fut quand même un peu surestimé à l’époque.