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CHRONiQUES MUSiCALES

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Et depuis il
s'en est allé

Klaus Schulze
Timewind(1975)

 

 

Après avoir écouté des Schulze plus qu'il n'en faut, je peux t'affirmer que celui-ci est son meilleur et je propose de développer un peu sur cette oeuvre d'un musicien qui nous a tristement quittés récemment.

Donc, Schulze s'acharna durant des plombes à proposer de la musique électronique, tous droits réservés et cet album a été enregistré aux débuts de son parcours pugnace. Au milieu des seventies, époque où le juvénile et fringant Klaus pouvait encore posséder ce rien de spontanéité qui est le privilège que procure la jeunesse, cet âge qui est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort acheté à crédit chez IKEA.

"Timewind" est dédié à Wagner (Richard, pas Dick) et on a droit à deux titres très longs. Normal. Faut savoir qu'à cette époque le planant proposait toujours des titres dépassant les 25 minutes. Mais, ce n'est pas du rock progressif. Schulze n'a jamais fait du rock, il fait de la musique électronique.

"Bayreuth Return" est le plus rapide. "Wahnfried 1883", le plus lent. Tu peux remarquer, ami lecteur très cultivé, le clin d'oeil à Wagner dans ces deux titres. Mais ça ne va pas plus loin, c'est tant mieux. Sur ces faces, après une longue intro, sur une assise rythmique solide et prenante, Schulze développe des thèmes mélodiques plutôt plaisants. Tout est affaire de climat. Rien de vraiment répétitif. Plein de synthés bien sûr mais jamais froids. L'atmosphère est bien créée.

Et on peut penser après une agréable écoute que "Timewind" restera à coup sûr inoxydable. Qu'il en soit remercié.

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l'image du jour
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Les plus beaux moments de la merveilleuse
carrière de Klaus Schulze !

Un jour, lors d'un concert Klaus avait laissé ses synthés jouer seuls quand il avait appris que Berlin avait égalisé.