Klaus
Schulze
Beyond
Recall (1991)
Dans ce vieil album de feu Schulze
comme d’hab, il faisait
joujou avec des tonnes de machins
dans quatre thèmes entre
11 et 27 minutes. Longs. Très
longs. Identiques. Très
identiques. Schulze y joue de
synthés (bien sûr)
qui sonnent comme des choeurs,
des flûtes, des cuivres,
des percussions, des... synthés.
Entre
du terne Tangerine Dream (dont
il fit partie d'ailleurs mais
seulement à la première
époque, la meilleure)
et du Jarre de prisunic (qu'il
n'a pas copié puisque
le français a débuté
après lui), Schulze proposait
dans cet album (sorti en 91
et qui fut son 23ième...
c'est marqué dans le
livret intérieur) une
musique un peu répétitive
quand même avec des thèmes
à deux marks (aujourd'hui
on dit à "deux euros")
un rien agaçants et qu'on
a même dumal à
supporter en fond sonore. D'ailleurs,
là, alors que j'écris
cette chronique, j'en suis déjà
à la deuxième
écoute et j'ai du mal
!
Sur ces thèmes, Schulze,
il faut bien meubler, y va de
quelques solos imitant une flûte,
un saxophone bariton. Il ajoute
aussi quelques voix de ci de
là. C'est un peu moche.
Les quatre titres pourraient
bien en faire qu'un et ne jamais
se terminer répétant
comme à l'infini le même
thème ténu. Et
par moment on a comme l'impression
que les machines jouent seules.
Mais où il était
passé le Klaus ?
Limite musique d'ascenseur,
cet album de Schulze trop porté
sur les synthés, prisonnier
d'un son et d'un style et sans
thème intéressant
n'est qu'un exercice formel
sans grand intérêt
et ennuyeux. heureusement il
fit mieux après... et
avant.