Arthur Schopenhauer avait un problème avec sa mère. Cette dernière, peu après le suicide de son mari (donc le père de Schopenhauer), a pris un amant qui exaspérait Arthur. Il a donc demandé à sa mère de choisir entre son amant et son fils. Elle a choisi son amant, Arthur a quitté le domicile parental et a été déshérité. Alors sa mère mena grande vie. Ensuite, adolescent, Arthur aima une actrice qui ne lui répondit jamais. Puis il aima une italienne qui avait le béguin pour lord Byron. Et ses autres relations sont du même acabit. Fatalement, Arthur Schopenhauer a eu une tendance pour la misogynie.

Cet "essai sur les femmes" ne vaut rien. Pas parce qu'il est misogyne - vous savez que ça m'importe peu - mais parce qu'il accuse idiotement et se base sur rien. C'est juste du tir au pigeon. Le préfacier explique qu'il existe chez chaque philosophe deux personnages : le connu avec ses grands écrits et le caché avec ses petits écrits. Publier l'"essai sur les femmes", c'est un peu comme si on publiait les mails de Schopenhauer et c'est cet écrit là qui, paradoxalement, l'a rendu célèbre aussi bien en Allemagne qu'en France.

L'éditeur précise que "la force comique du sarcasme excuse tous les excès" mais c'est la vacuité intellectuelle de la chose qu'il faudrait tenter d'excuser.
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