Droit dedans

Emile Zola
Germinal (1985)

Un jour, Sartre qui fut le plus grand écrivain du XX° siècle... ou peut-être pas, je vais me renseigner, Sartre, dis-je, écrivit aussi un recueil de nouvelles comme Ana Gavalda (voir ICI), la plus grande écrivaine de ce siècle... mais bon, c'est peut-être un peu tôt pour l'affirmer car il commence à peine, attendons donc.

Bref, Sartre, "curieux" personnage en toutes époques, proposait cette oeuvre en 1939 qui fut, en plus d'événements particulièrement fendards, on s'en souvient encore (enfin, c'est façon de parler), l'année de la sortie aussi d'un bouquin de Joyce appelé "Finnegans Wake", un pavé qui raconte les débuts de Finnegan Oldield au cinéma... ou peut-être pas, je vais me renseigner aussi.

"Le mur" qu'il ne faut pas bien sûr confondre avec celui (voir ICI) de Roger Waters, un autre grand philosophe mais pas du même siècle, raconte aussi quelques histoires super drôles où des personnages sont pris dans un huis clos (justement) existentiel (normal) où ils attendent en se marrant comme des bossus la mort qui ne va pas tarder et bien sûr, comme il se doit, comprennent, un peu tard peut-être, le côté naze et vain de leur existence où il semble que l'essence ne précède pas cette dernière et où l'existentialisme n'est pas forcément un humanisme alors qu'il n'y a pas loin de l'être au néant.

Au final, on a des gars qui vont direct dans le mur, c'est sûr. Du coup, j'ai trouvé un peu fastoche le truc de Sartre et malgré une écriture de qualité, j'ai eu du mal à adhérer, et pire, je m'y suis encore plus emmerdé qu'à la lecture de la fameuse nausée bien plus fendarde et dont tu peux lire une chronique philosophico-gatronomique ici même sur effet larsen, le site de ceux qui aiment lire aussi.