Jean-Paul
Sartre
L'existentialisme
est un humanisme (1946)
Tu le sais peut-être pas,
cher lecteur lecteur, mais Sartre
fut en son temps, soit au siècle
dernier, l'humoriste français
le plus lu... enfin, faut pas
exagérer quand même
car Camus fit aussi bien que lui.
Et avec "L’être
et le néant", cet
autre extraordinaire bouquin où
il laissait aller sa verve fendarde
s’extérioriser un
max - je t'en cite un passage
juste que pour tu aies envie d'aller
lire ce pavé tordant :
“Autrui, c'est l’autre,
c’est-à-dire le moi
qui n'est pas moi.”, c’est
dingue, non ? - Sartre, dis-je,
nous a laissé aussi ce
recueil des plus bidonnants même
qu’à côté
le désopilant "La
phénoménologie de
l'esprit" - d’un autre
des grands comiques d'un siècle
précédent qui fut
aussi riche en bons mots -, c'est
"Le guide complet des ponts
et lavoirs de la Margeride"
de Raoul Badaroux.
Dans ce bouquin assez étonnant
et débordant d‘un
humour des plus ravageurs Sartre
qui semblait alors au paroxysme
de son génie rigolisant
nous balance entre autres une
chiée de pensées
hilarantes à envoyer Cauet
aux oubliettes.
Et, si tu veux pour conclure ces
quelques petites lignes qui t’auront,
j'espère, donné
envie de te jeter sur "L'existentialisme
est un humanisme", je te
propose une autre pensée
poilante de ce superbe bouquin
parmi tant d’autres de haute
volée :
Nous n'avons jamais discuté
le fait que, constamment, l'homme
est un objet pour l'homme, mais
réciproquement, il faut,
pour saisir l'objet comme tel,
un sujet qui s'astreigne comme
sujet.
_____________________________________________________________________________
l'image
du jour
_____________________________________________________________________________
Simone
et Jean-Paul
se marrent !
-
Et celle-là
tu la connais,
Simone : le
pour soi
est ce qu'il
n'est pas et
n'est pas ce
qu'il est.
- Là,
c’est
trop, Jean-Paul
!
|
|
|