Devadip est l'autre célèbre
moustachu du rock dont la longue
discographie a descendu depuis
des plombes la vertigineuse pente
qui mène aux abîmes
de la médiocrité.
Gaffe Carlos, ça glisse
!
Turiya est la veuve de John, elle
joue du piano, de la harpe et
du wurlitzer mais pas du mellotron,
ce n'est pas du prog.
Ensemble, ils proposent en la
belle année 74 cet album
qui se voulait empli de spiritualité.
Le tout à la gloire de
l'esprit suprême qui les
guidait vers un ailleurs d'où
ils revinrent peut-être
vite.
On a quelques titres très
longs avec des violons sirupeux
à contre-emploi et la guitare
un peu glacée du père
Carlos pour des titres éthérés,
sorte de jazz-rock mystique qui
ne se retient vite plus pour se
laisser aller à un pire
du free-jazz dans une musique
insupportable jouée en
plus par un nombre impressionnant
de musiciens.
Illuminations ? Peut-être
pas forcément pour tout
le monde.