Il
y a quelques temps déjà,
après deux albums intéressants,
Santana proposait "Santana
3". Normal, me dirais-tu.
Le groupe n’avait pas encore
changé d’orientation
musicale pour virer jazz-rock
dans la foulée du Mahavishnu
Orchestra, mysticisme, crise de
foi et gourou avant de se la jouer
daubes à la pelle dès
le début des années
80 jusqu’à pas plus
tard qu’hier matin lorsqu'une
légère brume envahissait
les environs blanchis de chez
moi où les tigres sont
morts, y a un chat qui dort, un
chien pas méchant.
Dans cet album on a droit à
un correct rock psyché
avec "Batuka" ou "Jungle
strut", du bon rock latino
comme "No one depend on",
"Toussaint l’overture",
"Para los rumberos"
ou "Guajira". On trouve
aussi les moins intéressants
"Everything's coming our
way" et "Tabo"
qui présagent le futur
dérapage un tantinet variétoche
du groupe. Quant à "Everybody's
everything" avec quelques
cuivres chaleureux, un bon solo
de guitare et une certaine pêche,
il assure énormément.
Ce disque tend donc à prouver
que ce Santana-là était
un excellent groupe de rock avec
des musiciens au top et l'album
dans sa majorité n’a
pas vraiment vieilli.
Le tout agrémenté,
bien sûr, de percussions
en délire et de superbes
interventions solistes de Carlos
Santana.
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l'image
du jour
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Les
moments les plus délicats
de la longue
et merveilleuse histoire du rock
latino !

Un
jour, au concert, Carlos essaya
de danser
la salsa sans renverser son verre
de bière...