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Terje fusion

Terje Rypdal
Whenever I Seem To Be Far Away (1974)

 

En ces temps anciens où on ne connaissait pas Metallica, Iron Maiden et Megadeth il y avait malgré tout l’ami Rydpal qui faisait alors du jazz-rock comme tout le monde. C‘est façon de parler car perso je n'en faisais pas d’autant plus que je n'étais pas encore de ce monde dont mon tonton me dit toujours que c’était mieux avant...

Bref, avec "A silver bird is heading for the sun", le gars Terje laisse donc divaguer sa guitare électrique de facon peu originale, froide et démonstrative mais avec un joli son quand même. Et ca dure plus de 14 minutes, c'est bien trop long.

Après on a droit à "The hunt". C'est plus court et plus agréable avec une instrumentation originale qui consiste en un mellotron, comme dans le prog... ou peut-être pas.

Pour finir, avec "Whenever I Seem To Be Far Away", on a droit à un orchestre symphonique et on trouve (enfin) la guitare aérienne, planante de l'ami Terje, et c’est le thème que je préfère, très long avec un accord réussi entre l’orchestre et la guitare solo. L'ambiance y est prenante, y'a de la recherche et donc de l'originalité.

Bref, ce disque est une oeuvre pas forcément convaincante et comme souvent chez Terje Rydpal on a droit à beaucoup de froidure et pourquoi utiliser à
peine quelques minutes un trompettiste (Odd Ulleberg) pour laisser la place à une mastubation guitaristement jazzrockeuse sans fin ? Oui, pourquoi ?