Jean-Jacques
Rousseau
Les rêveries du promeneur
solitaire (1782)
Perso,
je l’aime bien le Jean-Jacques
et si je l’appelle comme ça,
c’est qu'il m’est très
familier. Figure-toi que je le lis
depuis des plombes, mais seulement
dans ce bouquin, le reste de son
oeuvre me fait chier au plus haut
point, même qu'à la
limite je préfère
encore me farcir tout Proust.
Les rêveries du râleur
solitaire est un bouquin génial,
non pas par son contenu assez gonflant
avec le gars qui raconte que tout
le monde fait rien qu'à lui
faire des misères mais plutôt
par l'écriture.
Ah, le style de Rousseau, c'est
quelque chose ! Essaie de le lire
à haute voix, un soir, près
du feu dans un fauteuil confortable,
tu m'en diras des nouvelles !
En plus, le Rousseau, bien que pas
vraiment roi de la déconne,
fut quand même un gars impayable.
Figure-toi qu'il se permettait d'écrire
des traités de pédagogie
pas cons alors qu’il laissait
ses marmots à l’assistance
publique. Ouais, mais bon, il les
aimait quand même.
Trop
fort, le Jean-Jacques.
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