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CHRONiQUES MUSiCALES

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Un rien outrancier

Rossini - Antonio Pappano (dir.)
Stabat Mater (2010)


Dans la série écoutons-de-la-musique-sacrée-et-surtout-des-stabat-mater-venus-d'Italie voici celui de Rossini, le gars qui a donné son nom à un tournedos tandis que Napoléon l'a donné à une fine alors qu'aucun des nombreux chanteurs les plus pénibles du moment n'a encore donné son nom à une daube. Gageons que ça ne saurait tarder.

Ce "Stabat Mater" de Rossini, c'est d'abord de la musique romantique dont on connaît les débordements. Ensuite ça ne correspond pas toujours à ce que j'attends d'une œuvre de musique sacrée. Tu en attends quoi, toi ?

Et même si le début est assez fort et sombre, que quelques thèmes brillent par les voix, j'y trouve des passages caractéristiques de la musique italienne de cette époque qui sont pour moi un peu trop 'sautillants' et un rien outranciers avec en malus ces passages aux seuls chœurs qui me sont plutôt désagréables.

Et comme c'est pompeux aussi, je me lasse vite de tous ces débordements. Bon, je te laisse, je retourne dare-dare à mes Stabat Mater de Vivaldi et Pergolèse.

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l'image du jour
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Les grands moments de l'histoire de France !

Napoléon venant de s'envoyer une bonne Fine.