En
ces temps de presque total obscurantisme
où on ne connaissait
pas encore Imagine Dragons,
Linkin Park et même Twenty
One Pilots, il y avait malgré
tout les Stones qui, d'un coup,
je sais pas ce qui leur avait
pris, s'étaient mis à
suivre l'air du temps et firent
comme ça, sans crier
gare, du psychédélique.
Non, mais, Mick, ça allait
pas la tête ?
Et
en même que sortait l'orchestre
du club des coeurs solitaires
du Sgt Poivre, avec cet album
les Stones évoluaient
à contre-emploi dans
un style à la mode.
Alors ils nous balancent une
suite de titres assez délirants
avec la voix plutôt nulle
de Jagger et des trucs à
rallonge avec un son bordélique,
des cuivres incongrus, des percussions
diverses et des chœurs
plus agaçants que fendards.
Ce n’est pas très
concluant.
Malgré tout, avec cet
album laborieux où ça
ne décolle pas vraiment
en dépit du style proposé
(un comble) on peut s'amuser
quelques secondes avec la photo
de la pochette du 33 tours d'origine
(pas celle plus haut, mais l'autre)
et on y trouve surtout le superbe
"She’s A Rainbow"
(avec ses arrangements à
cordes - vraies ou fausses -
du plus bel effet) et à
un degré moindre "2000
Man" et "2000 Light
Years From Home" pas loin
de ce que faisait le Pink Floyd
de Barrett de la même
époque.
Après les Stones revinrent
à des albums beaucoup
plus convaincants et c'est tant
mieux.
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l'image
du jour
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Les
Stones lors de leur
dernière tournée
d'adieu !

Bon,
d'accord, c'est pas
eux mais, c'est plus
sympa, non ?
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