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l can't get no

Johnny Rivers
John Lee Hooker [Whisky a Go-Go Revisited] (1967)


Johnny Rivers (qui n'a aucun lien avec Dick Rivers, l'ancien banané qui rwaquinrôlait... paix à son âme) est un chanteur américain qui enregistra à la fin des années 60 cet album live où il reprend quelques succès d'outre-Atlantique de l'époque.

Accompagné seulement par un orgue, une section rythmique et faisant parfois quelques petits trucs à la guitare électrique, il laisse aller sa voix chaleureuse sur des standards comme par exemple l'incontournable "When A Man Loves A Woman", les excellents "C.C. Rider", "Got My Mojo Walking", "Sunny" ou le moins connu de par chez nous : "It's Too Late".

Le gros morceau est bien sûr celui qui donne son nom à l'album, à savoir le nommé "John Lee Hooker" où sur une petit base rythmique prise au célèbre bluesman, Rivers sait convaincre avec beaucoup de rythme et pendant plus de quinze minutes sans réellement lasser et en citant quelques trucs comme "What'd I say" ou "Satisfaction". I can't get no...

Loin d'être barré, expérimental ou hyper-complexe, ce qui aurait pu peut-être le rendre très daté, ce disque a bien sûr plutôt bien vieilli et s'écoute encore largement aujourd'hui de par le choix judicieux des chansons, sa simplicité bien sûr, son aspect très festif et aussi le chaleureux Johnny Rivers. I can't get no