Johnny Rivers (qui n'a aucun
lien avec Dick Rivers, l'ancien
banané qui rwaquinrôlait...
paix à son âme)
est un chanteur américain
qui enregistra à la fin
des années 60 cet album
live où il reprend quelques
succès d'outre-Atlantique
de l'époque.
Accompagné seulement
par un orgue, une section rythmique
et faisant parfois quelques
petits trucs à la guitare
électrique, il laisse
aller sa voix chaleureuse sur
des standards comme par exemple
l'incontournable "When
A Man Loves A Woman", les
excellents "C.C. Rider",
"Got My Mojo Walking",
"Sunny" ou le moins
connu de par chez nous : "It's
Too Late".
Le gros morceau est bien sûr
celui qui donne son nom à
l'album, à savoir le
nommé "John Lee
Hooker" où sur une
petit base rythmique prise au
célèbre bluesman,
Rivers sait convaincre avec
beaucoup de rythme et pendant
plus de quinze minutes sans
réellement lasser et
en citant quelques trucs comme
"What'd I say" ou
"Satisfaction". I
can't get no...
Loin d'être barré,
expérimental ou hyper-complexe,
ce qui aurait pu peut-être
le rendre très daté,
ce disque a bien sûr plutôt
bien vieilli et s'écoute
encore largement aujourd'hui
de par le choix judicieux des
chansons, sa simplicité
bien sûr, son aspect très
festif et aussi le chaleureux
Johnny Rivers. I can't get no