Rio
Bravo
Howard
Hawks (1959)
Si,
dit-on, l'âge d'or hollywoodien
se termine en 1950, le classicisme
hollywoodien, lui, court jusqu'en
1960. Et même que "Rio
bravo" en serait le dernier
chef d'oeuvre. Dès le lendemain,
c'en était fait et tout le
monde regardait Pasolini et Godard.
Ou personne ne les regardait, j'ai
oublié. Bref, au saloon,
un voyou tue un type quelconque.
Chance, le shérif (c'est
John Wayne), le met en prison. Seulement
le voyou est le frère d'un
riche type qui compte bien le faire
libérer. Pour faire face
au frangin et à ses sbires,
John T. Chance n'a que son second
alcoolo repenti (c'est Dean Martin
dans son plus grand rôle),
le tenancier rigolo de l'hôtel,
un vieil éclopé, un
jeune rockeur et une tricheuse aux
cartes (c'est Angie Dickinson).
D'ailleurs elle aime John Wayne
parce que. Il est vrai que le mec
est droit dans ses bottes (littéralement)
mais tout de même ! Le reste
est un western à la Hawks,
sans réelle intrigue, sans
réelle action, avec quelques
blagounettes, les scènes
récurrentes et un groupe
de potes/frères/amis/famille
qui papote. Quoi qu'il en soit,
même s'il est le dernier chef
d'oeuvre du classicisme hollywoodien,
j'ai tendance à lui préférer
son remake par le même Hawks
avec le même Wayne, "El
dorado", parce
que plus amusant et plus direct.
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un
autre grand moment
de cinéma
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Les
scènes les plus
bouleversantes de la longue
et merveilleuse histoire
du septième art
!
Voici
dans "Jonathan Livingston
le goéland",
l'instant émouvant
où
Jonathan retrouve un de
ses congénères
avant de prendre son
envol pour la grande migration
annuelle.
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