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CHRONiQUES MUSiCALES

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Manque un peu
de caractère

Bjørn Riis
Fimbulvinter (2025)

 

Dans la série de ceux qui continuent d’enregistrer le nouvel album de Gilmour voici en ce jour merveilleux celui de Bjorn Riis qui navigue pas loin non plus de Steven Wilson et c‘est normal car ce dernier avait aussi flashé sur l'ancien guitariste de Pink Floyd.

Perso, j'aimais bien Riis à cause de beaucoup de solos et aussi parce que c'est souvent triste avec bien des ballades, c’est calme avec une belle guitare aérienne au son des plus agréables et ça s'excite quand même un peu aussi (mais à peine) sur des thèmes très... euh... "floydiens".

Et ici Riis rappelle bien sûr beaucoup les belles choses de Riis des précédents albums. Normal. C'est bien construit et comme de bien entendu, beaucoup dans la mélancolie qui, comme tout un chacun le sait, n'est que de la ferveur retombée, mais bon c'est toujours un peu pareil dans une certaine uniformité qui ne m'apporte presque plus rien à la longue.

Au final je me dis que Riis fait bien son truc, certes, c’est propre, la guitare est élégante et omniprésente, il n’y a pas de débordements inutiles mais le disque n’a pas vraiment de caractère, est un peu trop uniforme et Riis n’a pas réellement les qualités vocales pour transcender la chose mais c’est malgré tout plaisant et prog sans une technicité à la con pour que dalle, c’est déjà pas si mal.