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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Sobre et dépouillé

Jean Richafort - Ensemble Huelgas
Requiem ln Memoriam Jospin Desprez (2002)


Dans la série écoutons-de-la-musique-sacrée-et-surtout-des-requiem voici aujourd'hui celui de Jean Richafort.

De ce dernier, j'avoue ne rien connaître. Du coup, je me suis renseigné. Mais je ne vais pas faire de copier-coller, ça se verrait trop.

Il paraît donc que Richafort fut apprécié par Ronsard, un poète estimable et de bon goût qui allait voir si la rose qui ce matin avoit desclose sa robe de pourpre au Soleil, avait point perdu ceste vesprée les plis de sa robe pourprée, et son teint au vostre pareil. Il était vieux et jaloux, le pauvre, la vieillesse ayant terni sa beauté. Ô vrayment marastre nature !

On sait aussi que ce Requiem fut dédié par Richafort à Josquin Desprez dont j'ai déjà fait une chronique de quelques unes de ses oeuvres ici même sur effet larsen, le site qui aime la musique ancienne.

Bon, ce Requiem est assez prenant. L'interprétation est au top. On peut la signaler, c'est celle de Paul Van Nevel et son Ensemble Huelgas. Il s'agit d'une musique essentiellement vocale. Les titres semblent se répéter au premier abord. Mais les différentes écoutes, assez prenantes par ailleurs, prouvent vite le contraire.

Emotionnellement, c'est assez fort. Ca monte, plein de ferveur bien sûr, c'est un Requiem. Ce n'est pas loin non plus des chants grégoriens. C'est lumineux, mélodieux et simple. Plutôt sobre et dépouillé. Lent et s'élevant peu à peu. Une belle oeuvre.

Une autre fois je te parlerai peut-être du Requiem de Mikis Theodorakis ou bien de celui de Gérard Otto Kuiseur.