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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Dieu... mais
sans pitié !

Rambo lll
Peter MacDonald (1988)

 

- Un homme seul contre des commandos entraînés ? Mais pour qui le prenez-vous ? DIEU ??
- Dieu aurait pitié. Lui, non.


Voyez, Rambo est Dieu mais sans la pitié. Et le pire, c'est qu'il n'a rien demandé. Non seulement ce n'est pas sa guerre (même si ça la devient) mais il est au vert en Thaïlande où il aide des moines. Il est tranquille, Rambo. Et c'est son soi-disant ami, Trautman, qui vient lui pourrir la vie en le baratinant à propos d'une boucle à boucler et je ne sais quelle autre aberration. Tu parles d'un ami ! Ne pouvait-il pas le laisser dans son temple ? En plus, cet imbécile part faire la mission tout seul, à soixante berges. Evidemment qu'il se fait capturer ! Alors Rambo s'envole pour l'Afghanistan où, avec l'aide des gentils moudjahidines, il dessoude des hordes de soviétiques malintentionnés qui parlent anglais avec un accent. Mais d'abord il joue au jeu du mouton.

"Rambo 3", vous l'avez compris, est le moins bon de la série. Il reprend des éléments des films précédents, y ajoute Crenna qui n'a pas une once de crédibilité dans l'action, un gosse inutile et l'éternel sous message de guerre froide (nous sommes en 1988, ne l'oublions pas).

Finalement, le film est trop complexé et manque un peu de démesure malgré une ou deux scènes superbes comme lorsqu'ils affrontent l'armée russe (à deux) et où à la question "qu'est-ce que t'en penses, John ?", Rambo répond : "Fuck 'em !" et puis il cautérise sa plaie à la hussarde, en se fourrant de la poudre dans le flanc. Et ça, c'est magnifique.

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un autre grand moment
de cinéma avec Stallone

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Stallone jouant sa meilleure réplique dans
"Arthur Rambo : la dernière mission" !

Comme je descendais le fleuve impassible,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des ennemis criards les avaient pris pour cibles,
mais j’allais tous les péter ces putains de branleurs...