Rambo
: last blood
Adrian Grunberg (2019)
Dans
"Rambo : dernier sang",
en espérant que c’est
réellement le dernier,
Stallone remettait ça
37 ans après. Et si l’original
traitait des horreurs de la
guerre et de l’impossible
retour à la vie civile,
celui-ci traite des horreurs
de la vieillesse et du traumatisme
du scénario pourri.
Ici Rambo est vieux et occupe
sa retraite en creusant des
galeries dans son ranch (on
se demande si ça servira
plus tard) et vit avec Maria
et sa petite fille qui aimerait
bien retrouver son père
inconnu. Pour ce faire, elle
se débine au Mexique
où elle se fait récupérer
par des truands sans foi ni
loi.
Rambo, qui a manifestement perdu
sa verve et son instinct de
survie, part à sa recherche
mais, se comportant comme un
imbécile et faisant absolument
n’importe quoi, il échoue.
Il a plus de 70 ans, mais quand
même, Rambo ne semble
faire attention à rien
jusqu’à se faire
défoncer par la racaille
environnante. Qu’à
cela ne tienne, il retourne
dans son ranch et s’apprête
à cueillir dans ses galeries
ladite racaille qui débarque
en force pour 10 minutes d’une
tuerie finale.
En conclusion, Rambo te dit
qu’il a vécu dans
un monde de mort et qu’une
partie de son âme s’est
perdue en chemin. Oui, en effet
John, tu as perdu ton âme.
Rambo est fatigué (moi
aussi)