accueil

disques

chroniques musicales

AUtRES courrier

Avant "The rampage"

Pushpa : The rule
Sukumar (2024)

 

Le problème de ce deuxième "Pushpa" est que l’histoire de son protagoniste a déjà été traitée dans le premier film, c’est-à-dire son ascension. Il est devenu le patron, a retrouvé sa dignité, son identité et a chopé la gonzesse. Que peut-il bien donc rester à raconter dans cette suite ? Eh bien rien. Et ce rien dure 3h45...

Ce serait long sur 2h, mais pratiquement 4 plombes pour Pushpa, faut pas pusher ! Comprenez bien qu’où son prédécesseur avait le quatuor habituel : histoire/action/romance/danse, celui-ci n’a ni romance ni vraiment de chansons ni réellement d’action. Pushpa sans action ? Le mec castagne bien à deux ou trois reprises, pendant 25 minutes, histoire de rappeler à la mafia environnante qu’il est le boss, mais ça ne remplit pas le film. Il danse également deux ou trois fois, pour rappeler à la mafia environnante qu’il a un déhanché affriolant, mais le reste du temps il parle, et le personnage de Pushpa n’est même pas intéressant ou sympathique et le scénario pas très engageant. Or, ce mec parle pendant 3h ! Et finalement ? Le méchant fait tout péter lors du générique de fin.

On se retrouvera dans "Pushpa 3 : the rampage". S’il n’y a pas une suite ininterrompue de tueries dans ce troisième épisode intitulé "Le carnage", je désespère.

Pushpa vole toujours, mais beaucoup moins qu’avant.