Pushpa
: L’ascension
Sukumar (2021)
Pushpa
est un frisounet barbu pas commode
qui bosse dans la contrebande
de bois de santal rouge (manifestement
en plastique). Comme il est
incroyablement opiniâtre,
débrouillard et est increvable,
il va gravir les échelons
des escrocs, d’où
le titre. Mais comme il a une
naissance trouble et moult ennemis,
il devra se battre au ralenti,
tout en se trémoussant
occasionnellement avec toute
une tripotée de figurants
lors de numéros de danse
bigarrés afin de séduire
sa dulcinée.
"Pushpa" est un film
d’action indien normé,
avec les chansons (qui valent
ce qu’elles valent), la
romance (qui vaut ce qu’elle
vaut), une histoire à
peine potable, mais heureusement
des séquences d’action
abracadabrantes et excessives
durant lesquelles aucune plan
ne semble être à
vitesse réelle. Pushpa
vole à droite et à
gauche et élimine l’entièreté
absolue et totale de la pègre
indienne dans une suite ininterrompue
d’idées déraisonnables
amusantes. Cet homme n’est
qu’en visuel et en prestance,
sans se soucier de sa santé
puisqu’il est manifestement
immortel et donne des baffes
atomiques.
Ce film a tout de même
de particulier sa dernière
demi-heure qui sert à
introduire le méchant
du deuxième film. Comme
tout dans le cinéma indien
dure deux fois trop longtemps
(ici 2h50 tout de même),
il était finalement normal
d’avoir 30 minutes où
une scène en fin de générique
aurait suffi.
Pushpa
maîtrise aussi le sumo
head butt.