Dans
la série sondons-avec-circonspection-les-disques-du-prog-français-des-seventies-co-co-ri-co
voici aujourd'hui Pulsar qui
enregistra cet album en 77,
année qui est pour le
prog hexagonal l'équivalent
de la draisienne dans l'histoire
de la bicyclette.
"Halloween", ce sont
d’abord des thèmes
souvent lents et symphoniques
dans la nostalgie et le dépouillement
pour un ensemble qui doit beaucoup
à la musique du groupe
de Rick Wright et un peu moins
à celle de Camel qui
doit d’ailleurs aussi
à Pink Floyd qui ne doit
rien à personne et sûrement
pas une reformation à
ses fans...
Après, ça s’affole
un peu mais à peine dans
un ensemble cohérent,
fluide, mélancolique
et prenant, renforcé
de belle façon par un
judicieux violoncelle. Oh que
c’est joli le son du violoncelle
!
Etonnement on a droit à
une production de qualité
pour un album qui surprend aujourd’hui
de par son aspect quelque peu
intemporel. Le seul point faible
est le côté un
peu maniéré et
trop appliqué du chant
(qui rappelle un rien Peter
Hammill).
Mais
bon, les vocaux sont peu nombreux
dans cette œuvre où
les thèmes s’enchaînent
de belle façon et on
navigue quand même bien
au dessus des Atoll, Carpe Diem
et autre Mona Lisa de l’époque
héroïque du prog
français.
Ah,
le prog français des
seventies !