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Distrayant

Prey
Dan Trachtenberg (2022)

 

Naru est une jeune comanche réduite aux tâches secondaires parce qu’elle est une femme. Seulement Naru voit plus loin, lance la hache comme personne et sait pister le wapiti. Elle est agile et revancharde car la vie l’empêche de participer au Kühttammia, l’épreuve de chasse.

Malgré le refus de quelques guerriers imbus d’eux-mêmes, dont Daniel ours des prairies, son frère, Naru s’embarque dans la grande aventure, initialement à la rescousse d’un guerrier dégommé par un puma, mais bientôt pour affronter une menace bien plus grande... Le patriarcat ! Non, le Predator ! Car si Naru lutte contre l’autorité prépondérante du mâle et souhaite s’émanciper, dans les grandes plaines américaines de cette belle année que fut 1719, elle lutte aussi est surtout contre le Predator.

Et vous vous demandez peut-être comment une femme qui est, certes, ingénieuse, courageuse et de bonne volonté, mais avec une masse musculaire relative et sans aucune arme de destruction massive, peut terrasser un predator, eh bien par pure chance et parce que le predator est quand même un peu bête. Tant mieux, me direz-vous, sans quoi Naru se ferait éviscérer en 2 secondes comme c’est le cas de ses congénères ou des vils français qui s’en viennent dans la région. Et puis personne n’a jamais dit que les predators n’étaient pas des imbéciles.

Bref, "Prey" est une énième suite de "Predator", distrayante, avec quelques scènes sympas et un scénario un peu facile.

Quand est-ce comanche ?