Les années 80, c'était un temps où les films d'action disaient uniquement ce qu'ils disaient, c'est à dire qu'ils ne disaient rien. Un commando s'en va dans la jungle sauver un ministre. Il se trouve que les enjeux politiques sont autres. Quoi qu'il en soit, le commando se retrouve chassé par le Predator. Ils tirent de partout et tentent de sauver leur peau, voilà tout. C'est réglé en 1h40 et 15 millions de dollars ("Transformers 2", c'est 2h30 et 200 millions de dollars... 200 millions, les mecs !). "Predator" a donc surtout comme qualité sa période de sortie, ses effets visuels 80's, des répliques fendardes et un Schwarzenegger inexpressif alors dans sa décennie de succès (de "Conan" en 1982 à "Terminator 2" en 1991). Quant au predator, il est lentement révélé, comme cela se faisait à l'époque. Il "apparaît" en version camouflée (donc n'apparaît pas) après 40 minutes de film, 50 minutes pour qu'on le voit en partie, 1h15 pour le voir dans son entier, 1h30 pour son visage de ugly motherfucker. "Predator", c'est un cinéma fun.

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l'image du jour

Les moments les plus délicats de la vie d'Arnold Schwarzenegger !

Le voici se renseignant sur internet pour savoir combien de temps
va encore durer le réchauffement de la planète.