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Creux

Porcupine Tree
The Sky Moves Sideways (1995)


Voici une œuvre très psychédélique et proche du Pink Floyd de l'époque "Wish you were here" au début de la machine à fric.

Steven Wilson s'y montre comme à son habitude un bon soliste à la gratte mais cette fois-ci avec parcimonie, préférant se laisser aller à des délires sans fin et ce qui est plus préjudiciable sans queue ni tête comme dans les trop longs "The sky moves sideways" (deux parties passant les dix minutes) et "Moonloop", ne véhiculant qu'un mortel ennui.

Ce néo-psychédélisme creux, en plus d'être souvent un vulgaire duplicata d'un space-rock daté à la Gong (et à la con aussi), fait de cet album de Porcupine Tree une œuvre plutôt médiocre. Steven Wilson et ses acolytes s'y cherchent sans la moindre idée, sans thème chaleureux et sans surprise.

Cet album est une œuvre qui fut, paraît-il, reniée plus tard par Wilson lui-même. Il a bien fait le bougre.

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l'image du jour
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Les grands drames de la longue et douloureuse
histoire du rock progressif !



Steven Wilson refuse toujours d'écouter
"The Sky moves sideways".