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Rime avec
naphtaline

Plastiscines
LP1 (2007)

 

Pas chiche.
En ces temps déjà anciens, l'industrie du disque toujours aussi peu chiche nous offrait la version féminine du genre "rock de par chez nous", soit les nommées "Plastiscines". Eh oui.

Daube intégrale.
Il s'agissait d'un album hyper-ringard avec une voix quelconque (parfois assez moche), des choeurs nunuches et des paroles au niveau zéro sur l'échelle de la variétoche roque et rollante française à faire prendre le dernier rappeur qui passe pour le nouveau Brassens.

Naphtaline.
Les Plastiscines rimaient avec napthtaline. C'est aussi engageant que des chansons d'une Blondie de banlieue des 70's ou d'une Vartan de scopitone, aussi émouvant que le premier 45 tours des Chaussettes Noires. Et dans les moments les plus exaltés, ça atteint à l'intensité du premier album des Chats Sauvages, en moins thrash.

Les Chats Sauvages, un groupe hyper-thrash.

 

Tee-shirt.
Cet album des charmantes Plastiscines (elles ont une jolie coiffure et la frange, bien sûr) était alors en ces temps anciens à placer sur la table basse du salon entre un cd de Patrick Eudeline, le dernier numéro de Rock & Folk et un paquet de Palmito (les Palmito, c'est hyper sympa trempé dans le café mais faire gaffe, des fois, le chocolat dégouline et ça peut salir ton beau tee-shirt BB Brunes. Du coup, t'avais intérêt à le prendre marron, ça se serait pas vu).

Patrick Eudeline ne chantait pas dans "LP1". Dommage.

 

Shut up.
En résumé, car je ne vois plus grand chose à écrire sur Plastiscines, je dirai que le meilleur moment du disque c'est quand ça s'arrête.