Pas
chiche.
En ces temps déjà
anciens, l'industrie du disque
toujours aussi peu chiche nous
offrait la version féminine
du genre "rock de par chez
nous", soit les nommées
"Plastiscines". Eh
oui.
Daube
intégrale.
Il s'agissait d'un album hyper-ringard
avec une voix quelconque (parfois
assez moche), des choeurs nunuches
et des paroles au niveau zéro
sur l'échelle de la variétoche
roque et rollante française
à faire prendre le dernier
rappeur qui passe pour le nouveau
Brassens.
Naphtaline.
Les Plastiscines rimaient avec
napthtaline. C'est aussi engageant
que des chansons d'une Blondie
de banlieue des 70's ou d'une
Vartan de scopitone, aussi émouvant
que le premier 45 tours des
Chaussettes Noires. Et dans
les moments les plus exaltés,
ça atteint à l'intensité
du premier album des Chats Sauvages,
en moins thrash.
Les
Chats Sauvages, un groupe hyper-thrash.
Tee-shirt.
Cet album des charmantes Plastiscines
(elles ont une jolie coiffure
et la frange, bien sûr)
était alors en ces temps
anciens à placer sur
la table basse du salon entre
un cd de Patrick Eudeline, le
dernier numéro de Rock
& Folk et un paquet
de Palmito (les Palmito,
c'est hyper sympa trempé
dans le café mais faire
gaffe, des fois, le chocolat
dégouline et ça
peut salir ton beau tee-shirt
BB Brunes. Du coup,
t'avais intérêt
à le prendre marron,
ça se serait pas vu).
Patrick
Eudeline ne chantait pas dans
"LP1". Dommage.
Shut
up.
En résumé, car
je ne vois plus grand chose
à écrire sur Plastiscines,
je dirai que le meilleur moment
du disque c'est quand ça
s'arrête.