Avant
de proposer des albums Waters-tiroir-caisse,
Pink Floyd enregistra ce disque
un rien symphonique, un peu
pop, beaucoup psychédélique,
un max prog... que j'aime assez.
Je
te le raconte même si
tu le connais pas coeur et,
ouais, t'as raison, il y a bien
d'abord une face 1 avec un truc
à rallonge fait d'un
thème musical intéressant,
de cuivres sympas, de chœurs
originaux. Il y a un beau passage
au violoncelle (je ne sais pas
qui en joue) et une guitare
(c’est Gilmour bien sûr)
qui apporte un peu de chaleur
à l'ensemble. Vers la
fin, après un petit intermède
inutile façon Terry Riley,
le thème de départ
reprend pour un final qui se
voudrait sans doute grandiose
mais ne l'est pas forcément.
Bref, on a une certaine disproportion
entre le résultat obtenu
(manquant un peu de profondeur,
de majesté et d'émotion)
et les moyens mis en place.
Dommage.
La face 2 est faite de trois
chansons pop sympas ("If",
"Fat old sun" et surtout
"Summer '68" de Wright)
et d’un titre nommé
"Alan's Psychedelic Breakfast",
fourre-tout sans grande consistance
avec de la marmelade qui termine
un album intéressant
dans son ensemble et je ne me
souviens plus du nom de la vache.
Au
final, c'est un des Pink Floyd
où j'aime le plus de
choses avec "Animals",
"Wish You..." et une
moitié d' "Ummagumma".
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l'image
du jour
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Les
moments les plus périlleux
de la longue et
merveilleuse histoire
du groupe Pink Floyd
!
Roger Waters se dépêchant
de ramener
la vache ayant
posé pour la
pochette
d'Atom Heart Mother
avant l'heure de la
traite.
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