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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

L'important,
c'est l'humain

Krzysztof Penderecki - Warsaw
Philharmonic Orchestra & Choir
Antoni Wit (dir.)

Te Deum (1957)


 

Penderecki fut un musicien actuel qui faisait de la musique contemporaine à laquelle d’habitude je suis totalement allergique pour la bonne et simple raison que ce n’est pas de la musique dans le sens où je l’entends bien sûr mais j’en connais qui aiment ça.

Ici Penderecki propose une oeuvre différente car sacrée et pleine d’introspection avec des chœurs monumentaux qui me secouent les tripes. Du coup je ne risque pas de passer à côté de cette oeuvre.

Au début on dirait de la musique romantique fin XIX° (siècle, c’est bien de suivre). Gros orchestre, cuivres sombres, chœurs colossaux. Avec un peu plus de gravité et sans ce côté un rien racoleur du romantique.

Après les voix solistes attaquent. Pas de mélodies, juste des ambiances plutôt prenantes, graves et sombres. Il n’y a pas à dire, les voix et les chœurs, il n’y a que ça de vrai dans le classique contemporain comme qui dirait post-romantique pendereckien ! Essaie d’écouter par exemple la musique du même Krzysztof sans les voix mais avec que des violons, tu t’emmerderas vite et tu te précipiteras illco vers d’un seul coup d’un seul vers le baroque. Ah, le baroque !

Vraiment les œuvres religieuses classiques contemporaines, c’est quelque chose et le "Te Deum" de Penderecki c’est immense et comme l’expression ultime de la profonde détresse de l’homme. En ce sens c’est excessivement humain.

Bref, l’humain, il n’y a que ça de vrai dans la musique.

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Les moments les plus bouleversants
de l'histoire de la Musique !

Penderecki en train d'inventer la musique post-romantique.