Krzystof
Penderecki
- Antoni Wit (dir.)
St
Luke Passion
(2003)
Il faut savoir en premier lieu
qu’il s’agit d’une
oeuvre de musique contemporaine.
Donc ne t’attends pas
à quelques jolies mélodies
bien senties et une gracieuse
harmonie tout en délicatesse.
Non. L’ensemble est atonal.
Ce n’est donc pas aisé
de l’aborder.
Mais il y a beaucoup de chant,
des choeurs et un orchestre
symphonique avec cuivres graves.
Du coup tu peux te laisser envoûter
par cette musique assez angoissante
où geignent (du verbe
geindre) des voix, ah ces voix
!, et quelques choeurs imposants,
ah, ces choeurs !
Le tout avec des contrastes
qui saisissent et une atmosphère
quasiment religieuse, c'est
normal car avec cette oeuvre
Penderecki propose de la musique
sacrée.
Sache que Penderecki (décédé
depuis peu) affirmait qu’il
se foutait un peu que son œuvre
(qu'il avait composée
en 66) soit "traditionnelle
ou avant-gardiste". Et
depuis question avant-garde
on a bien progressé (si
je peux m’exprimer ainsi),
il affirmait donc qu'elle était
authentique et ça lui
suffisait.
Bref, si tu cultives l’authentique
en musique, va vers cette oeuvre
un peu complexe mais puissante
et à l’impact émotionnel
très marqué, elle
est pour toi.
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l'image
du jour
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Un
moment dans le quotidien
de Penderecki !

Le
voici mettant un peu
d'ordre dans son jardin.
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