Panda
Bear
Sinister
Grift (2025)
Panda
Bear, c’est un fait un
gars qui s‘appelle Noah
Benjamin Lennox, je suis sûr
que t'en savais rien.
Il
propose ici un album de pop
plein d’entrain, cool,
plaisant, agréable, chaleureux,
ensoleillé et donc convivial
avec des vocaux joyeux rappelant
beaucoup un groupe qui s'appelait
les Plage Garçons et
que je me souviens avoir écouté
il a quelques temps déjà
avant de me lasser quand même
car manquant quelque peu de
profondeur ou de consistance.
Donc, comme j’écoutais
cet avenant CD l’autre
jour et faisant un petit lien
avec ce vieux groupe, je me
suis demandé alors si
Panda Bear n'était pas
ce qu’il y avait de mieux
pour se lancer dans le surf
comme les Beach Boys le faisaient
si bien dans les temps anciens
que c'était y'a longtemps
!
Du
coup, je me suis rendu sur une
belle plage de sable fin du
côté Atlantique
de cette mer qui confond ses
blancs moutons avec les anges
si purs. Je me suis équipé
du surf que j’avais acheté
récemment suite à
la vision émouvante de
A scene at the sea
de Takeshi Kitano qui a fait
aussi des navets.
J’ai
mis dans mes oreilles cet enregistrement
de Panda Bear et je me suis
lancé pugnace (que l’on
peut prononcer pugue-nasse
si on veut) en me laissant
allègrement emporter
au grès d’une vague
capricieuse de la mer qu’on
voit danser le long des Golfs
claires comme le chantait Trenet
dans une pub automobile.
Au
bout de quelques secondes, j’ai
perdu l’équilibre
et j’ai chuté dans
les éléments comme
qui dirait maritimes. Heureusement
pour moi, un maître-nageur
sauveteur est venu me sortir
de la noyage, tous muscles dehors,
juste pour se la jouer devant
quelques gonzesses à
moitié à poil
qui se marraient.
C’est
trop con le surf.