L'autre
jour, un raffiné mélomane
de mes relations - je ne fréquente
pas n'importe qui -, un mélomane
pas forcément sourd et
ayant écouté par
mégarde cet album de
happy-soft-metal m'a lancé
après écoute,
épuisé : «
Morbleu que c'est vilain ! »
C'est sûr que tous les
goûts peuvent être
dans la nature qui a horreur
du vide comme le disait ce bon
Aristote, un gars qui souffrait
du vertige mais, moi, qui n'ai
pas encore écouté
ce joliment nommé Paleface
Swiss, un doute m'assaille...
là... non pas là...
oui, là... permets que
je me cite dans mes affres :
« Et si cet effarant album
était vraiment de la
merde ? »
Pour le savoir, c'est simple,
je me suis dit en mon for intérieur
: « Ecoutons-zan-le
» (quand je me parle à
moi même je suis peu regardant
sur la syntaxe).
Eh bien, il est sûr qu'après
le premier titre, il y a bien
un petit quelque chose qui frémit...
là, mais quoi ? Je ne
saurais le dire. Après
le deuxième, il y a comme
une certaine lassitude qui transparaît...
oui, là. Au troisième,
j'ai eu comme des envies de
musique baroque. Au quatrième
j'ai failli courir zigouiller
mon connard de voisin.
Conclusion : cet album ce n'est
sûrement pas de la merde.
Faudrait peut-être que
je l'écoute énormément,
plus de cent fois et surtout
que j'apprenne à jouer
du triangle. C'est sûr,
ça aiderait.
_____________________________________________________________________________
l'image
du jour
_____________________________________________________________________________
Les
tristes heures du metal extreme
!

En
plus de propager la culture
de la mort,
l'infâme blackmetalleux
manque de raffinement :
il lit L'Equipe aux
chiottes.