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CHRONiQUES MUSiCALES

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Pas forcément
de la merde

Paleface Swiss
Cursed (2025)

 

L'autre jour, un raffiné mélomane de mes relations - je ne fréquente pas n'importe qui -, un mélomane pas forcément sourd et ayant écouté par mégarde cet album de happy-soft-metal m'a lancé après écoute, épuisé : « Morbleu que c'est vilain ! »

C'est sûr que tous les goûts peuvent être dans la nature qui a horreur du vide comme le disait ce bon Aristote, un gars qui souffrait du vertige mais, moi, qui n'ai pas encore écouté ce joliment nommé Paleface Swiss, un doute m'assaille... là... non pas là... oui, là... permets que je me cite dans mes affres : « Et si cet effarant album était vraiment de la merde ? »

Pour le savoir, c'est simple, je me suis dit en mon for intérieur : « Ecoutons-zan-le » (quand je me parle à moi même je suis peu regardant sur la syntaxe).

Eh bien, il est sûr qu'après le premier titre, il y a bien un petit quelque chose qui frémit... là, mais quoi ? Je ne saurais le dire. Après le deuxième, il y a comme une certaine lassitude qui transparaît... oui, là. Au troisième, j'ai eu comme des envies de musique baroque. Au quatrième j'ai failli courir zigouiller mon connard de voisin.

Conclusion : cet album ce n'est sûrement pas de la merde. Faudrait peut-être que je l'écoute énormément, plus de cent fois et surtout que j'apprenne à jouer du triangle. C'est sûr, ça aiderait.

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l'image du jour
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Les tristes heures du metal extreme !

En plus de propager la culture de la mort,
l'infâme blackmetalleux manque de raffinement :
il lit L'Equipe aux chiottes.