Pain
Of Salvation
ln
The Passing Light Of Day
(2017)
D’entrée, Pain
Of Salvation essaie de sortir
du carcan metalprog tourmenté-hyper-compliqué-putain-on-est-mal-ouille
qu’on lui connaît.
C’est plutôt réussi
avec le premier titre (très
long et c’est une bonne
idée).
Avec
le 2, on replonge sans émoi
tout dans les stéréotypes
balourds alors qu'avec le 3
c’est plus fin (si l’on
peut dire).
Ensuite
on a la ballade attachante,
sobre et dépouillée.
Plus
loin, (avec le numéro
5), Pain Of Salvation propose
un autre titre à rallonge
et c’est assez pénible
: changement
de rythme, thème un peu
sec, répétitif
et bien trop "metal"
à mon goût.
Le
suivant rappelle beaucoup le
précédent, c’est
bien regrettable surtout qu’on
en est à une écoute
bien avancée du disque
et, alors qu’on croit
que Pain Of Salvation ne sait
plus trop quoi faire, il se
se rattrape bien avec les 7e,
8e titres plus mélodieux
et moins patauds et le 9e sobre
et mélancolique à
souhait proche de la ballade
s'excitant à peine à
la fin. Tant mieux.
L’album
se termine par un titre assez
long qui débute dans
le dépouillement avant
de s’exalter un tantinet
tout en restant dans le mélodieux
avec une fin apaisée
un chouia romantique.
Bref,
voici un album avec des moments
de qualité (plus nombreux)
et d’autres faiblards
où Pain Of Salvation
me prend méchamment la
tronche. On ne se refait pas.