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Un peu longuet

Mike Oldfield
Hergest Ridge (1974)


"Hergest Ridge" fut le deuxième album d’Oldfield. Et comme le précédent "Tubular bells", cet album est fait de deux titres très longs et instrumentaux. "Part one" et "Part two". Eh oui, comme je te le dis.

Commençons par "Part one" si tu veux bien. C’est plus logique.

Les neuf premières minutes sont assez gonflantes comme Oldfield singeant du Oldfield. Puis ça s’apaise même qu’on dirait s'écouter un instrumental de Steve Hackett ou Anthony Phillips dans un style aérien et un rien folk avec une instrumentation prise au classique. Oldfield y promène une guitare électrique originale et sensuelle. C’est agréable même si la mélodie est assez médiocre.

Après vers la 12ème minute ça monte un peu avec des cloches (tubular bells ?) et un thème qui démarre un peu comme le final du précédent album ("Tubular bells", je le rappelle). C’est assez répétitif et vite assommant malgré une certaine recherche dans l’usage des instruments et un passage à la guitare soliste assez intéressant mais le thème est très pauvre mélodiquement. Dommage.

Vers la 18ème minute le thème s’apaise avec des jolies chœurs à la Genesis, c’est plaisant et reposant après le passage précédent plutôt médiocre dans son ensemble…

Et voici "Hergest ridge - part two".

Le début est assez planant, j’aime. Puis Oldfield balance des choeurs énervés plutôt moches. Vers la 7ème minute ça replane un moment avant de s’énerver à nouveau dans un passage assez quelconque même pas sauvé par un joli solo de guitare. Et ça s’éternise à donner les nerfs jusqu'à la 15ème minute où un petit thème nostalgique emporte l’adhésion donnant un peu de fraîcheur. Et l’album se termine avec encore des choeurs éprouvants. Dieu que c’est laid !

Au final on a une œuvre assez originale, moins imposante que la précédente des cloches tubulaires mais trop décousue et parfois sans queue ni tête et par moments un peu longue et assez pénible.