"Bleed", long thème
de plus de quarante minutes fait
penser durant les premiers instants
à la fois aux thèmes
"claviers" du "Music
for airports" de Eno et aussi
aux recueillements pianistiques
de Part.
"Bleed",
c’est statique, minimaliste,
dépouillé et sûrement
plus intéressé par
l'atmosphère que par un
quelconque délire instrumental
ou une recherche mélodique.
Puis arrivent une basse, des percussions
diverses, une guitare à
peine perceptible et le thème
prend vite l'auditeur, ça
devient tendu, lent, expérimental,
improvisé, "concret"
même par moments, et surtout
hypnotique, parfois pas loin du
silence, celui qui s'écoute.
Et à la fin on est comme
ailleurs tout en étant
resté là.