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Tout n'est pas perdu

Napoléon
Ridley Scott (2023)

 

Si tu penses que Napoléon a fait deux ou trois trucs dans sa vie comme, par exemple, de la politique ou la guerre, tu n'es pas au bon endroit car ce film ne parle pas de ça et tout juste voit-on quelques blablas entre politicards et 20 minutes de bagarres sur 2h30 (avec Austerlitz qui ne ressemble à rien).

Quoi qu'il en soit, la guerre est une chose très laide et Napoléon fut bien mal inspiré de la faire à tout le monde. Il y est d'ailleurs toujours montré abject et la scène du ralliement du 5e régiment d'infanterie en devient difficilement compréhensible. Pourquoi aiment-ils cet individu grimaçant et détestable ? Ce n'est pas dit. Sans doute parce qu'il leur tirait l'oreille.

Bref, Napoléon est un gars imbu de lui-même, nombriliste, égocentrique, mégalomane et sans doute a-t-il une petite bite. Et si tu te moques bien de savoir quelle était la taille de son sexe, il faudra bien t'en contenter parce que c'est quand même un peu de cela qu'il s'agit, de façon littérale et imagée, puisque le film revient immanquablement sur la relation de Napoléon avec Joséphine de Beauharnais entre deux séquences durant lesquelles Napoléon montre à tout le monde qu'il a la plus grosse. L'affect lui est étranger, certes, mais il aimait quand même sa femme et le champ de bataille, tout n'est pas perdu.

PS : La victoire de Borodino est montrée comme une défaite et tous les faits d'armes se résument au nombre de morts... La guerre, c'est mal.
PS2 : Comme tous les mauvais films historiques, "Napoléon" a le grand mérite de te pousser à lire un livre.
PS3 : Le duc de Wellington est également un connard grimaçant.

Napoléon