Dans My Own Private Alaska, ça
crie beaucoup mais y’a aussi
beaucoup de piano, c’est
rare (le piano, pas les cris).
My Own Private Alaska, c’est
triste bien sûr mais, dis-moi,
franchement qui ferait aujourd'hui
un disque entre du Lagaf et du
Carlos, paix à son âme
?
Et, bien sûr, quand il n'y
a
que le son du piano au moment
où le gars aux vocaux reprend
son souffle ça me convient
encore.
"All
the lights on", c’est
romantique et donc, comme pressenti
plus haut, c’est dans la
mélancolie et je veux bien
qu’on l’exprime, ce
désespoir qui n’a
pas les moyens (comme disait un
grand chanteur d'avant, paix à
son âme) mais ça
souffre un peu trop et comme disait
encore un autre :
tout ce qui est excessif n’a
pas de valeur.
Attention ! My Own Private Alaska
n’est pas mauvais et a même
le mérite d’être
original mais, bon, qui peut supporter
ces vocaux pendant plus de 40
minutes... ah bon , toi ?
Tu veux que je te dise : "All
the lights on", c’est
trop maniéré à
mon goût et même au
final, un comble, y'a beaucoup
trop de piano !