My
Dying Bride, sous cette pochette
moins vilaine que d'hab, est
THE group de doom-metal ou si
tu préfères, pour
faire un peu plus ciblé,
de dark-doom metal. D'ailleurs,
c'est lui qui a inventé
le genre.
Bon, MDB c'est dark, c'est sûr,
les gars, ils te proposent des
titres très longs, il
faut ça quand on se lamente
avec des riffs de guitares saturées
comme c'est pas possible, une
batterie lourdingue comme on
en fait plus, des claviers pesants
qu'on en chialerait et de vocaux
pleurnichards au possible.
Sans être trop complaisants,
les gars de MDB savent créer
des climats prenants qui transportent
parfois. C'est assez ténébreux,
très lent bien sûr.
La voix évite le plus
souvent l'écueil "metal
extrême" même
si par moments elle est un peu
juste et a le don de m'irriter
par sa mocheté.
Et, force est de le constater,
c'est un peu toujours pareil
MDB, redondant diront
les cultivés, un peu
caricatural aussi, avec des
titres bien trop pachydermiques
parfois, des mélodies
peu recherchées, et MDB
fait beaucoup de MDB sans réelle
surprise.
En fait, le groupe joue encore
et encore du doom. Peut-être
parce qu’il ne sait pas
faire autre chose ou bien parce
qu’il ne sait pas renouveler
son doom alors qu'on peut renouveler
son abonnement à Rustica,
ça tombe bien car en
ce moment je veux faire pousser
plein de trucs dans mon jardin.
Bref, il est sûr qu’après
un tel disque, le chanteur peut
aller voir son psy et le guitariste
s’entraîner à
jouer en solo et bien choisir
le moment le plus adéquat
pour l'écouter bien sûr.
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la
chronique d'un autre
album de 2024
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Heaven
:x: Hell
Sum
41
...
boucan :x:
barouf ...
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