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CHRONiQUES MUSiCALES

AUTRES

À l'impact
indéniable

W. A. Mozart - Jordy Savall (dir.)
Requiem K 626
(2010)



Le Requiem de Mozart n'est pas loin d'être l'un de mes préférés même s'il n'est pas fini.

Je t'explique un peu car il eut été bon que tu le susses :

Il paraît que Mozart mourut pendant qu'il composait cette oeuvre dans un état proche de la misère tout en étant en Autriche. Ensuite son Requiem fut terminé sur ses précédentes indications par un de ses élèves qui a l'instar de ma belle-soeur ne gagne pas forcément à être connu.

Le Requiem de Mozart n'est sûrement pas le plus théâtral des Requiem et c'est tant mieux. Tout repose sur les harmonies, la finesse des orchestrations, les voix bien sûr et les mélodies comme d'hab' chez ce cher Wolfgang (difficiles à dire ces 4 mots, non ? Essaie un peu pour voir).

Bref, ici, pas d'effets appuyés comme dans beaucoup de Requiem du siècle suivant où plane une certaine grandiloquence un peu factice dans un pâteux un rien complaisant même si je demande si tout cela n'est pas un tantinet pléonastique.

L'émotion l'emporte toujours. C'est plein d'une foi sincère, plainte d'un artiste face à l'inéluctable, cette faucheuse à la con qui j'espère aura le bon goût de me laisser au moins arriver à terminer les chroniques de la discographie complète de Iron Maiden... Des choeurs transportent ailleurs. Les voix solistes sont lumineuses ; les orchestrations, superbes. Ce Requiem déborde d'humanité.

Du coup, on peut aisément dire que cette oeuvre est de premier ordre et possède tant et tant d'années après sa création un impact indéniable.

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l'image du jour
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Un moment dans le quotidien de Mozart !

Le voici composant la Sonate pour piano no 1
tout en terminant les mots fléchés de Télé 7 jeux.