Si
tu crois que la musique religieuse
chez Mozart ce n'est QUE le
Requiem, permets-moi de te dire
que tu te fourvoies. Ou alors
tu ne connais pas cette Messe
en ut mineur où à
chaque écoute, des nappes
- non pas de synthés
- mais de mélancolie
profonde envahissent mon esprit.
J'aimerais trouver plein de
qualificatifs louangissants
(je voulais écrire dithyrambiques
mais c'est con, ça
fait bouilleur de cru) et aussi
de phrases métaphorisantes
mais en vain tant l'émotion
me gagne. Oui, je suis z'ému.
C'est poignant et on atteint
le firmament avec "Et incarnatus
est", un des plus beaux
thèmes chantés
qu'il ait été
donné d'entendre avec
la superbe voix d'une chanteuse
qui gagne largement à
être connue, Christiane
Oelze (soprano) qui évolue,
aérienne, tout en grâce
et fraîcheur sur une mélodie
divine. Philippe Herreweghe
dirige cette oeuvre magistralement
interprétée avec
un orchestre jamais pesant et
des choeurs d'une grande beauté.
Je n'aurai qu'un mot pour conclure:
trop fort ! C'est vrai, ça
en fait deux mais, bon, c'est
Mozart.
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l'image
du jour
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Mozart
était tellement
en avance sur tout
le monde
qu'il se retrouva
seul le jour de son
enterrement.
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