Tu le savais, toi, que le grand
Mingus avait commis des disques
médiocres ?
Non ?
Eh
bien, il y a celui-ci, encore
que "commis" ne me paraît
pas être le mot juste car
je subodore que Mingus (ici à
la fin de sa vie) n’était
pas le leader de ce projet.
Et pourquoi affirmer une telle
chose, rajouterais-tu, toi, qui
participes beaucoup à mes
chroniques de disques de jazz
?
Eh bien, parce qu’on y trouve
beaucoup de GUiTARE ELECTRiQUE,
ouais, comme dans le satané
jazz-rock de l’époque
! Mazette !!
On reprend donc des thèmes
déjà connus de Mingus
et joués cent fois mieux
ailleurs et on appelle quelques
cadors de la gratte qui djazzeroque
(Scofield et Coryell) et les voici
à l’œuvre dans
un album sans âme, vide
où ils font mumuse et sans
les costauds cuivres mingusiens
d’avant.
En
fait, on veut couler la musique
de Mingus dans l’air du
temps alors que telle qu’elle
fut et reste elle est intemporelle,
fiévreuse, truculente,
urgente même. Ici, c’est
quelconque, tout dans les clichés,
et moi, je te dis : c’est
plus Mingus !
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un
autre grand
moment de musique
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Les
instants les plus magiques du
hard-rock !
Un
jour, Bertrand remporta le championnat
du monde air guitar catégorie
AC/DC.