Que
ce Miles Davis me paraît
quelconque et sans inventivité
!
Où est donc passé
le magicien du "cool"
? Qu'est devenu le novateur
des années 68-69 ? Et
que fait Miles Davis avec cet
arrangeur sans âme nommé
Marcus Miller ? Mais où
est donc Ornicar ?
Autant de questions auxquelles,
je répondrai que notre
trompettiste préféré,
trop préoccupé
de l'air du temps, était
devenu un suiveur au lieu d'un
précurseur et cet album
me semble mineur, loin de ses
oeuvres majeures (beaucoup dans
sa période "jazz",
un peu moins dans celle "fusion").
Miles Davis avait déjà
tout dit question "fusion"
après l'historique "Bitches
brew", les ovnis "A
tribute to Jack Johnson",
« Big fun » et "Get
up with it".
Après avoir perdu le
son magique de sa trompette
dans des expériences
musicales folles, il la retrouve
paradoxalement lorsqu'il n'a
plus grand chose à dire
à partir de "The
man with the horn" en passant
par le médiocre "Amandla"
et ce banal "Tutu".
Dommage.