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Démesure sonore

Messiaen - Antoni Wit (dir.)
Turangalîla Symphony, L'ascension (2000)


Voilà ce qu'a amené la musique de Stravinsky et Debussy: Olivier Messiaen et notamment cette symphonie nommée "Turangalîla".

C'est sûr qu'on y sent l'influence des deux compositeurs susnommés mais dans un tout autre ordre d'idée bien sûr, Messiaen y semblant comme exagérer au maximum les trouvailles de ses prédécesseurs en s'éloignant le plus possible de la musique. Du moins de la conception que je peux en avoir.

"Turangalîla", c'est bruyant, sans harmonie, répétitif et glacé. On y trouve une sorte de démesure sonore d'une complexité affolante. C'est un mélange sans fin de piano, d'ondes martenot (dont la sonorité n'arrange pas les choses), de percussions diverses et d'un orchestre symphonique agressif. Ca court n'importe où dans un martellement agaçant pas loin du boucan sériellement dodé-caca-phonique où se vautrent ceux qui ont peur de supporter la même chose que les autres.

Avec cette symphonie, Messiaen reste, par moments, encore un peu dans la musique. C'est gentil de sa part. Ses suiveurs ne tarderont pas à l'oublier définitivement.

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un autre grand
moment de musique
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Les instants les plus pénibles de la vie de Marilyn !



Manson venant de consulter effet larsen,
le site qui fait mal aux oreilles.